
Un projet né toujours d’une histoire. Voici la mienne.
Née durant l’automne 1991, j’ai toujours été une petite fille sensible. C’est pour cette raison qu’à l’âge de 6-7 ans, j’ai décidé de ne plus manger de viande, ni de poisson. Lorsque j’ai réellement pris conscience que nous élevons des animaux pour se nourrir, il était hors de question d’en avoir dans mon assiette. J’ai ainsi fait l’ensemble de ma scolarité avec un régime végétarien, suscitant à chaque repas en collectivité beaucoup de questions ou remarques, pas forcément plaisantes. Cela ne m’a pas empêchée de persévérer dans ma conviction, même si cette « différence » n’était pas tous les jours faciles, mais c’était un choix. Il faut rappeler que dans les années 1990-2000, le végétarisme n’était pas aussi courant qu’aujourd’hui. Il était très fréquent de ne trouver aucun plat végétarien au restaurant. Jusqu’à mes 20 ans, bien que n’ayant bénéficié d’aucun suivi sur le plan nutritionnel, je n’avais aucun souci de santé et j’étais très peu malade.
Au cours de l’année 2012, première année où j’ai quitté le cocon familial pour mes études, les galères ont commencé. Grosses douleurs articulaires (périostites devenues chroniques), sinusites durant des mois, fatigue, mauvais sommeil, état dépressif, problème d’acné dans le visage, perte excessive de cheveux, ongles cassants, constipation et diarrhée, ventre gonflé et j’en passe. Sportive depuis mon plus jeune âge, ce sont les douleurs articulaires qui m’ont le plus handicapée. Au début, je n’ai pas pris la chose au

sérieux en me disant que c’était psychologique et que les symptômes passeraient. Erreur, ceux-ci se sont accentués avec le temps, au point de ne quasiment plus réussir à marcher, avec de vives douleurs jour et nuit. La tournée des médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes a commencé, arrêt total de sport pendant deux mois. Mais aucun résultat satisfaisant sur le long terme, jusqu’au jour où un ostéopathe a abordé le sujet des intolérances alimentaires, notion inconnue à ce moment- là. Le rapport entre les douleurs articulaires et l’alimentation était très flou pour moi, mais je lui ai accordé ma confiance. Après des mois à être trimbalée à droite et à gauche, voici enfin une éventuelle piste d’amélioration.
Un test sur plusieurs mois d’un régime sans gluten a permis d’améliorer de manière significative les différents symptômes. Puis une prise de sang a confirmé cette hypothèse et a mis en avant d’autres intolérances alimentaires majeures, au lactose et aux œufs. Par ailleurs, une gastroscopie-endoscopie a révélé une maladie cœliaque, maladie auto-immune d’intolérance permanente au gluten. Me voilà perdue dans mon alimentation. Le moral en prend un coup. C’était en juillet 2012. Seule dans ma démarche, je lis, regarde des vidéos, assiste à des conférences pour savoir ce qu’est le gluten, ce que je peux ou non manger. Elevée aux plats préparés, boîtes de conserve et surgelés, je suis passée au même genre d’alimentation mais sans gluten, autant dire très coûteuse et pas très appétissante. Cela m’a convenue un temps, jusqu’à ce que mon corps me lance une nouvelle alerte avec un nouvel état de dépression et douleurs articulaires. C’est à ce moment-là qu’une petite voix intérieure m’a dit de prendre soin de moi, car jamais personne ne le fera à ma place, et que cela commence dans mon cas par l’alimentation. Je me suis ainsi mise à la cuisine végétale et sans gluten. Changement radical d’alimentation.
Les premiers tests de recettes n’étaient pas du tout concluants. De plus, la matière première nécessaire est bien spécifique et inconnue pour moi. Puis, j’ai commencé à fréquenter les magasins bio. Au début mal à l’aise et perdue, j’y ai petit à petit trouvé mon univers. Après échec, doute et désespoir, la cuisine végétale est finalement devenue une passion et une vraie révélation. Considérée comme un art, celle-ci me permet de m’exprimer, de créer, de me faire et faire plaisir. A travers elle, j’ai appris à me connaître, à découvrir mon fonctionnement. Une magnifique aventure commence et je retrouve un Zeste de Folie dans ma vie.
Moi qui ne savais pas quoi faire dans ma vie, ni dans quel domaine travailler, voilà que j’ai trouvé ma voie, le bien-être et plus particulièrement à travers l’alimentation. C’est ainsi qu’est né « Un Zeste de Folie, passion végétale et sans gluten », au début de l’été 2018.
Pour suivre cette aventure, n’hésitez pas à vous abonner à notre page Facebook @unzestedefolie ou sur Instagram #unzestedefolie. Nous avons également un site internet www.unzestedefolie.fr.