Aujourd’hui, mercredi 25 octobre 2017, j’ai 26 ans. Un pied supplémentaire dans le second quart de siècle. Je me dis que le temps passe vite mais en même temps que j’ai encore toute la vie devant moi. Et quelle vie ! Je ne peux pas dire que je suis malheureuse au contraire. Je me rends de plus en plus compte de la beauté de la vie. Mais je peux affirmer avec certitude que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. En même temps, ne serait-ce pas trop ennuyeux ?
Il y a quelques années, suite à mes soucis d’intolérances alimentaires et de santé j’ai entamé un gros travail. Apprendre à écouter son corps, répondre à ses besoins. Prendre conscience des choses. Se dire que rien ne nous arrive par hasard. Trouver des explications. Un combat au quotidien mais également une superbe expérience. Apprendre à se connaître et la plus belle aventure jamais entamée. Décrypter les petits messages quotidiens que nous envoie notre corps. Entrer en communication avec soi. S’émerveiller et se contenter des choses simples de la vie. Il y a quelques années, je n’aurai jamais imaginé pouvoir être autant absorbée par une fleur, un rayon de soleil, une fourmi, ou un arbre.... Et surtout je n’aurai jamais imaginé ressentir un tel bien être et une si belle zenitude en les observant.
Une fille d’automne
Pour cette année supplémentaire, le soleil est au rendez-vous. Quel magnifique cadeau. Sûrement le plus simple même. Les rayons de soleil, cette lumière légèrement tamisée sur les couleurs éclatantes des feuilles tombées ou encore sur les arbres, un mélange de jaune, orange, rouge, vert, marron. Ces couleurs typiques de l’automne. Cette saison que j’apprécie chaque année un peu plus. La nature change et se prépare à entrer dans une certaine dormance. Un dernier souffle de vie avant d’être figée par les grands froids de l’hiver. Je suis une fille d’automne et cela se reflète dans mes yeux, de plus en plus pétillants en avançant.
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Une belle aventure
Il y a des coups durs. Des réalités difficiles à entendre. Des choses que l’on a volontairement enterrées en nous qui ressortent. Mais c’est un mal pour un bien. Par ces soucis de santé et les belles rencontres que j’ai pu faire, j’ai pu entamer une démarche que certain ne feront sans doute jamais. Mais encore une fois chacun est maître de sa vie. J’essaye d’intégrer un maximum de pensées positives dans mon quotidien. De remplacer les « Il faut » et « je dois » par « ce serait bien que », « et si je faisais ça », « j’ai envie de ». J’ai également appris que si les choses ne sont pas faites de suite ce n’est pas un drame. Je ne surcharge plus mon emploi du temps, à prévoir mes journées une semaine à l’avance. Le matin je me lève, et on verra bien selon l’envie. Je pioche selon l’humeur du moment dans la to do liste. Et au fur et à mesure les choses sont barrées, sans que cela soit une corvée insurmontable. Je prends du temps seule. Avant il fallait toujours que je vois du monde, que j’aille faire les magasins. Par peur de me retrouver avec moi. Maintenant, je savoure les moments de solitude. J’ai repris la lecture. J’écoute de la musique. Je fais de la méditation, du yoga. Je vais me promener, seule en communion avec la nature. Avec pour seul compagnon mon appareil photo. Etre bien avec soi-même. Puis être avec les autres est un bonus.
Aujourd’hui, à 26 ans je me rends compte que j’ai bien avancée et déjà traversé pas mal d’obstacles. Je suis fière du travail accompli. Celui-ci a un impact positif sur mon entourage, ma famille, et ce que je souhaite par-dessus tout c’est pouvoir le transmettre. J’ai la chance de faire ce beau voyage jeune. Ce n’est que l’occasion de l’enrichir chaque jour un peu plus. Au fil des rencontres et prises de conscience.
